jeudi 15 décembre 2011

Mon nord


Je t’attends livide
Toi mon apside
En ce lieu profane
Moi ton dipsomane

Je dessine un monde
Où tu trouveras place
Mon esprit vagabonde
Mais jamais je m’en lasse

Lumineux et frêle
Ce si grand trésor
Mon âme le cisèle
Comme un songe d'or

Mon être se consume
J’ai besoin de mon nord
Qu’il dissipe ma brume
Me rende plus fort


(A+O)D² = Endoloris


Je ne sais être seul
Mais je ne le serais plu
Car tu es à moi seul
À jamais assidu.

"Le cri" / Edvard Munch (1893)




Volupté de l'ignorance.
Gare au silence de véhémence,
Au récidive de l'invective,

Au temps du "un point c'est tout".
Entre l'être et le paraître,
Quelques nuances qui font tout.
Des petits soucis en apparence,

Mais ce n'est qu'apparat, bien sûr.

Ceux qui brûlent de plaisir

A l'idée d'un mensonge coupable
Ont pris goût au cimeterre
Pour retourner les hémisphères.